Dans ce conte de Grégoire Solotareff, traité ici en théâtre d’objets et en poésie, se mêlent le grave, le tendre et l’humour.

Quand Casimir et sa famille viennent s’installer au village des lutins, c’est le branle-bas de combat. On les trouve un peu encombrants, trop différents. Lorsqu’ils quittent le village, la question qui est sur toutes les lèvres est « pourquoi sont-ils partis si vite ? ». Casimir et sa famille ont été proprement éjectés d’une communauté qui a su organiser collectivement leur éviction sans oser vraiment l’assumer.

À hauteur d’enfant, Casimir traite de l’hospitalité (ou de l’inhospitalité !), d’entraide, de mauvaise foi, de rejet et de différences culturelles, à l’heure où des milliers de réfugié·e·s cherchent une nouvelle terre d’accueil. Les enfants peuvent ainsi se questionner sur ces sujets d’actualité, ici posés malicieusement.